Hyundai Dynasty

On commence à nouveau cette semaine comme la précédente en parlant de la Corée du Sud et de son constructeur numéro 1, Hyundai. Certains se souviennent peut-être de la Hyundai Azera, que l’on a brièvement connu en France, notamment sa quatrième génération de 2005. Dans son pays natal elle s’appelle Grandeur et a connu 6 générations au total. Le modèle dont nous allons parler dans cet article se base sur la deuxième génération (code LX) de la grande berline, sortie en 1992.

Hyundai Grandeur LX, à l’origine de la Dynasty

C’est en 1996 que pointe la calandre d’une version « en smoking » de la Grandeur. La plateforme est reprise ainsi que la plupart des éléments de carrosserie. On les distingue par des proues et poupes subtilement différentes et par des badges distinctifs. Sur la Dynasty, la calandre est plus cossue, classieuse, tandis que les phares se séparent en 2 à la manière d’une Mercedes Classe E. Le logo qui orne la calandre affiche un H stylisé à la place du classique H de Hyundai. A l’arrière, le bandeau de feux présente une échancrure sur le bas plutôt que sur le haut pour la Grandeur. La longueur est, comme pour sa sœur, de 4,98m. Une version longue étendue de 15,5cm (par une augmentation de l’empattement et de la taille des portes) apparait en 1997. C’est à peu près tout ce qu’il y a à dire pour ce qui est de l’extérieur.

En termes d’équipements technologique et de confort, c’est Byzance. Suspensions actives et ajustables, sièges à mémoires électriques à l’avant et à l’arrière, climatisation automatique bi-zone, placages bois, commandes au volant, trappe dans le siège passager avant pour allonger les jambes du passager de derrière, sièges arrière chauffants, airbag arrière droit sur la version longue (en première mondiale), tout ce que l’on attend d’une limousine dans les années 90 est là.

Le modèle est propulsé par des moteurs V6 Sigma, d’abord en 3L et 3,5L, puis en 2,5L (pour respectivement 194, 225 et 167ch). La puissance est transmise aux roues avant par une boîte automatique à 4 rapports.

L’arrivée en 1999 de la Hyundai Equus, un cran supérieur encore dans la gamme, dotée de plus de choix de moteurs, enleva le statut de porte-étendard à la Dynasty, qui ne s’en releva pas. N’ayant plus sa place dans la gamme Hyundai, elle donna une descendance indirecte chez Kia en 2003 avec l’Opirus (que nous avons, elle, connu en France). La Dynasty disparaît donc en 2005 dans l’indifférence générale. Développée pour les Etats-Unis principalement, la Hyundai Genesis comblera les amateurs de grandes berlines de luxe propulsions en 2008, tandis que la seconde génération d’Equus passera elle aussi à la propulsion en 2009. Pour retrouver une grande berline traction chez le constructeur, il faudra attendre 2014 avec l’Aslan, qui ne marquera pas les esprits et disparaitra à la fin de l’année 2017.


Références :

https://en.wikipedia.org/wiki/Hyundai_Equus

https://en.wikipedia.org/wiki/Hyundai_Aslan

https://en.wikipedia.org/wiki/Kia_Opirus

https://en.wikipedia.org/wiki/Hyundai_Grandeur

https://en.wikipedia.org/wiki/Hyundai_Dynasty

https://ko.wikipedia.org/wiki/%ED%98%84%EB%8C%80_%EB%8B%A4%EC%9D%B4%EB%84%88%EC%8A%A4%ED%8B%B0

http://www.autovehicle.info/hyundai-dynasty/detay/hyundai-dynasty-1996-2005-6168.html

https://en.wikipedia.org/wiki/Hyundai_Genesis

https://thekoreancarblog.com/2015/02/04/hyundai-worried-about-lower-aslan-premium-sedan-sales/

https://www.youtube.com/watch?v=CyR7uqny4sk

https://www.youtube.com/watch?v=aQC9sDX35C4

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